Les recherches dans le domaine médical ne passent pas que par la découverte de nouveaux antivirus ou de nouveaux traitements, elles s’étendent aux progrès technologiques comme la création d’applications pour les téléphones portables.
Bientôt le refrain sur les dangers du portable sur la santé risque disparaître avec l’arrivée d’applications liées au domaine médical. Certaines start-up se lancent dans cette voie pour faciliter les liens entre les patients et le corps médical.
Les liens facilités entre patients et médecins grâce aux applications mobiles
Convaincre les investisseurs que les mobiles peuvent faciliter les liens entre médecins et patients est le travail de Denis Granger, ancien communicant pour les laboratoires pharmaceutiques. Il a réussi à débloquer un demi-million d’euros pour le développement de son réseau social, PatientsWorld.com, PW, réservé au corps médical et ses patients. Il est loin d’être le seul à surfer sur ce marché, d’ici 2017, ce secteur est estimé à 26 milliards de dollars. Grâce à leur « healthing » sur PW, ceux qui le désirent peuvent s’inscrire et suivre ainsi leur santé. Via la « healthbox », liée à des applications pour smartphones, ils peuvent suivre l’évolution de leur poids, de leur sommeil ou encore de leur alimentation. PW compte déjà un million d’abonnés et plus de 650 000 professionnels de la santé référencés.
L’entreprise PW n’est pas la seule start-up sur le marché de la santé. Carenity propose un suivi sur leur traitement et leur maladie en direct via leur réseau social. L’agence propose aussi de remplir un carnet de santé en ligne puisqu’elle a reçu l’autorisation de la Commission nationale de l’informatique et des libertés. Grâce à ces réseaux, le patient et principalement les personnes âgées restent en contact et surtout cela facilite leur maintien à domicile. Santech, une autre start-up, étudie la routine d’une personne pour savoir, par exemple, si elle se nourrit normalement grâce à l’ouverture et fermeture de la porte du réfrigérateur. Enfin, Hôpital Affinité permet de sortir les patients de l’isolement lorsqu’ils sont à l’hôpital en fonction de leurs centres d’intérêts.