La plateforme dédiée à la prise de rendez-vous médicaux Doctolib va activer une option de paiement en ligne après une consultation chez le médecin.
Doctolib permet depuis 11 ans de fixer des rendez-vous médicaux facilement et d’échanger des documents avec des professionnels de santé en quelques clics.
La téléconsultation étant montée en puissance, notamment en raison des nombreux déserts médicaux en France, le paiement en ligne chez Doctolib s’est démocratisé. La plateforme a toutefois décidé d’aller plus loin ce mardi 28 mai, en annonçant le lancement du paiement digital pour les consultations physiques chez certains médecins.
Il se déploiera progressivement dans les prochaines semaines. L’entreprise compte intégrer un paiement mutuelle d’ici fin 2024 pour les professionnels qui pratiquent le tiers-payant.
Selon Doctolib, cette offre permettra aux médecins de gagner du temps, en supprimant le paiement en cabinet, considéré comme chronophage.
Les patients devront d’abord communiquer leur moyen de paiement sur l’application ou le site internet de Doctolib. Une fois la consultation effectuée, les médecins pourront lancer le paiement en un clic. Une notification apparaîtra ensuite sur la plateforme afin de valider le paiement en question.
Doctolib pense que ce nouveau service sera aussi utile pour les kinésithérapeutes, qui travaillent souvent par groupe de séances, et sont parfois confrontés aux impayés. Le paiement en ligne permettra donc de sécuriser leurs revenus.
Le paiement digital ne pourra toutefois pas être imposé par les médecins. Les patients seront également libres d’entrer, ou non, leurs coordonnées bancaires. L’idée n’est pas non plus de lutter contre les absences durant un rendez-vous médical.
Le directeur général France de Doctolib informe également que le groupe va lancer d’ici l’automne un assistant de consultation géré par de l’intelligence artificielle. “Ces technologies permettront de libérer du temps et des ressources, permettant ainsi aux soignants de se concentrer sur l’essentiel : prendre soin de leurs patients », affirme-t-il.