La carte Vitale et la prescription vont changer de visage. En effet, l’e-carte Vitale et l’e-prescription vont être testées, cette année, pour une mise en place en 2021 pour la première et en 2020 pour la seconde.
Une nouvelle application pour remplacer la carte Vitale
Télémédecine, dossier médical personnel… La France semble prête à prendre le virage du numérique en matière de santé. C’est ce que montre également l’apCV, la toute nouvelle application qui va servir, dans les prochaines années, de carte Vitale. Utilisable sur smartphone, elle doit simplifier la vie des utilisateurs, aussi bien les patients que les professionnels de santé. Mais les 59 millions de détenteurs de la carte Vitale devront encore patienter un peu, car cette application ne sera utilisable qu’à partir de 2021.
En attendant, l’outil créé par l’Assurance maladie et le GIE Sesam-Vitale va bientôt être testé durant le troisième trimestre 2019. Des détenteurs de la carte Vitale, probablement dans les départements du Rhône et des Alpes-Maritimes, auront ainsi la possibilité d’essayer cette nouveauté durant un an.
Une fois mise en place, l’application sera utilisée en parallèle de la carte Vitale physique pour ceux qui souhaitent conserver l’ancien système.
L’e-prescription pour se faciliter la vie
L’e-prescription est également l’une des propositions d’Agnès Buzyn pour moderniser la santé, en France. Celle-ci va aussi être testée, cette année, avec comme objectif une mise en place en 2020. Cette e-prescription devrait notamment faciliter les prescriptions de médicaments qui concernent 50 % des ordonnances.
Pour le ministère de la Santé, cette e-prescription est une manière de : « sécuriser le circuit de transmission de l’ordonnance et favoriser la coordination entre les professionnels ». Elle permettra, par exemple, aux pharmaciens de recevoir à l’avance l’e-ordonnance afin de préparer la commande des médicaments. L’ordonnance pourra également être facilement retrouvée sur le compte des patients. À terme, les actes infirmiers, les analyses biologiques et les actes des kinésithérapeutes devraient aussi être modernisés grâce au numérique.