Greenpeace vient de lancer une pétition qui souligne le problème de la surconsommation de viande et de produits laitiers dans les cantines scolaires.
Trop de viande dans les assiettes des enfants
Au sein des cantines scolaires, les enfants mangeraient bien trop de viande, mais aussi de produits laitiers. Ainsi, les apports en protéines animales sont, selon Greenpeace : « entre deux et quatre fois supérieurs aux recommandations des nutritionnistes ».
L’association cite l’étude INCA 3 pour confirmer ses propos dont les résultats indiquent que : « les enfants entre 0 et 10 ans consomment en moyenne 55 g de protéines par jour, soit entre 200 et 400 % des Apports Nutritionnels Conseillés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) ».
Les lobbies influencent trop le marché de la restauration scolaire
Pour Greenpeace, l’influence des lobbies de la viande et des produits laitiers serait à l’origine de cette surconsommation qui est néfaste pour la santé des enfants. En effet, le marché de la restauration scolaire engrange de nombreux bénéfices pour ces deux filières, avec un chiffre d’affaires de plus de 460 millions d’euros pour le secteur de la viande et de 280 millions d’euros pour celui des produits laitiers.
Pour remédier à ce problème, Greenpeace a donc décidé de lancer une pétition dans laquelle l’organisme demande de mettre en place deux repas végétariens par semaine dans les cantines scolaires ainsi que d’augmenter l’utilisation des produits biologiques. Mais ce n’est pas tout, Greenpeace souhaite aussi limiter le pouvoir des lobbies dans les écoles et dans les prises de décisions des différentes instances concernées.
La viande peut être néfaste pour la santé
Aujourd’hui, on sait que la viande et les produits laitiers peuvent avoir une mauvaise influence sur l’organisme. Cancers, obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires… Les problèmes de santé dus à la surconsommation de viande sont nombreux. Et cela concerne particulièrement les enfants qui subissent cette surconsommation dès leur plus jeune âge.
Il convient donc de limiter les apports en protéines carnées et de les échanger contre des protéines végétales. Légumineuses, céréales, fruits et légumes doivent être intégrés en plus grande quantité dans les assiettes. L’école doit donc montrer l’exemple en nourrissant correctement les enfants et en leur apprenant à varier au mieux leur alimentation.