Le gouvernement norvégien conseille aux femmes enceintes et aux jeunes de ne pas consommer de saumon plus de deux fois par semaine. En effet le poisson gras et bourré de produits toxiques.
Quand on sait que la Norvège a été à l'origine de 60 % de la production de saumon atlantique en 2012, la nouvelle a du mal à passer. La Norvège produit plus de 1,2 million de tonne de saumon avec 29 milliards de dollars annuels générés par les exportations.
Selon la pharmacologue Claudette Béthune qui a travaillé pour l'organisme norvégien de sécurité alimentaire « La présence de polluants tels que les dioxines et le PCB dans le saumon génère un risque de cancer, qui, pour les personnes jeunes, dépasse les bénéfices attendus du saumon dur la santé. »
Des autorités sanitaires de mauvaise foi ?
A la suite d'une grosse pression médiatique les autorités sanitaires auraient reconnu avoir trop poussé à la consommation de saumon. Selon l'alerte lancée par le journal VG « Les médecins appellent à ne pas manger de saumon d'élevage ».
Le saumon serait tout simplement trop dangereux pour les jeunes enfants, les adolescents et les femmes enceintes à cause des polluants organiques qu'il contient. Selon le Dr Anne-Lise Bjorke Monsen :
« Les polluants retrouvés dans le saumon d’élevage ont une mauvaise influence sur le développement du cerveau, et sont associé à l’autisme, à l’hyperactivité et à la baisse de QI.
On sait aussi qu’ils peuvent avoir un effet négatif sur les défenses immunitaires, le système hormonal et le métabolisme. Ils se transmettent aussi par allaitement. Si l’on a besoin d’oméga-3 provenant du poisson, le maquereau et le hareng sont très bien. »
En Norvège, le ministre de la santé a ordonné que soient revus les conseils de santé en ce qui concerne le saumon d'élevage. Depuis l'année 2006, la Russie avait arrêté toute importation de saumon norvégien. Côté Etats-Unis, la population avait été prévenu de ne pas consommer de saumon en provenance de la Norvège plus de trois fois par an.
Bien que le Comité scientifique pour la sécurité alimentaire avait recommandé depuis 2006 de ne pas consommer de poisson gras plus de deux