D'après Le Parisien, une patiente est décédée à l'hôpital de Versailles en novembre 2011 après une défaillance d'un logiciel de prescription médicale. La patiente aurait succombé à une allergie médicamenteuse suite à l'erreur du logiciel.
La commission régionale de conciliation et d'indemnisation du 04 mars dernier a confirmé que le décès était dû à une défaillance informatique. Le document de la commission ajoute que le risque de défaillance des logiciels ets très présent dans certains hôpitaux.
De plus l'Agence nationale du médicament a avoué avoir « reçu plusieurs dizaines de signalements de dysfonctionnements sur ces logiciels depuis 2012 ».
Interrogée sur cette affaire, la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a affirmé sur Europe 1 que « si des logiciels dysfonctionnent, ils seront évidemment retirés. Il n'est pas acceptable que la vie des patients ou l'avenir des patients soient mis en danger pour cette raison. »
L'équilibre entre l'informatisation et les prescriptions papiers restent fragiles. En effet la décision de déléguer les prescriptions de médicaments à des logiciels avait été prise suite à l'erreur d'une infirmière en avril 2011 qui avait causé la mort d'un petit garçon à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris.
Il me semble très simple de tirer à boulets rouges sur les outils informatiques alors que les médecins sont les premiers à faire des erreurs.rnEtant allérgique à plusieurs médicaments, j”ai pu en faire l”experience. rnAprès une visite expeditive chez le médecin (5 min montre en main), je demande au médecin, en le regardant droit dans les yeux: “Et sinon, avant de vous payer, vous allez penser à me demander mes allérgies ou pas?”. Je peux vous assurer à la tête qu”il a fait, qu”il ne se sentait pas du tout malin. Je suis assez consciente de mes allérgies pour pouvoir en alerter quand il le faut, mais quand est-il des personnes agées ou vulnérables qui ne risquent pas de penser à le signaler?rnAutre cas, étant chez mon médecin “traitant” qui est censé avoir noté tout ce qu”il faut sur mon dossier, il me prescrit un médicament dont je suis allérgique. Ayant toujours le bon réflexe de téléphoner à ma mère après une visite chez le médecin (elle même étant de la profession), elle me fait remarquer que ce qui m”a été prescrit pouvait me tuer…je peux vous assurer que les oreilles du médecin ont chauffé et que j”ai vite fait changé de médecin traitant.rnDonc encore une fois, il faut se tourner du coté des médecins pour voir ce qui cloche et non du coté des logiciels, des infirmières ou des aides soignantes ou autres boucs émissaires faciles à sanctionner.