La Corée du Sud, le Japon et la France vont bientôt dépasser un nouveau record en matière d’espérance de vie. Les femmes de ces différents pays devraient pouvoir vivre jusqu’à 88 ans et plus en 2030.
Une espérance de vie plus longue en 2030
Publiée dans The Lancet, une nouvelle étude s’est penchée sur l’espérance de vie dans les pays développés. Cette projection met en avant trois pays : la Corée du Sud, le Japon et la France qui possèdent déjà, aujourd’hui, de très bons résultats en matière d’espérance de vie. Ils vont donc normalement battre leur propre record dans les années à venir.
C’est la Corée du Sud qui arrive en tête du classement avec une espérance de vie pour les femmes qui atteindra 90,8 ans d’ici 2030. Pour les Françaises, le chiffre est de 88,6 ans et pour les Japonaises, il atteint 88,4 ans. Il faut rappeler qu’aujourd’hui l’espérance de vie pour les femmes françaises est de 85,4 ans, selon les derniers chiffres publiés par le Centre d’observation de la société.
Si les hommes de ces différents pays n’auront pas une espérance de vie aussi importante, celle-ci s’améliorera tout de même grandement.
Une augmentation liée à la santé et à l’hygiène de vie
Si cette étude se base sur des extrapolations et des modèles mathématiques qui ne peuvent prendre en compte certains éléments comme les catastrophes ou les guerres, il n’en reste pas moins que cette projection semble assez crédible.
Mais alors pourquoi ces trois pays sont-ils particulièrement touchés par la hausse de l’espérance de vie ? Tout simplement parce les systèmes d’accès aux soins, l’équilibre nutritionnel et l’hygiène de vie y sont meilleurs. C’est le cas, par exemple, de la Corée du Sud, qui en plus d’avoir amélioré grandement l’accès aux soins, a aussi une population moins soumise à l’obésité ou au tabagisme, notamment chez les femmes.
En parallèle, l’étude donne un contre-exemple avec les États-Unis où l’absence d’un système de santé universel, l’obésité, le taux de mortalité infantile, les homicides… ont pour conséquence une espérance de vie beaucoup moins longue pour les habitants. À tel point, que cette dernière est inférieure à celle de la majorité des pays développés.