Le 12 mai a lieu la journée mondiale de la fibromyalgie, une maladie qui reste encore largement méconnue et qui intéresse de près l’Assemblée qui souhaite enquêter sur les causes de ce mal mystérieux.
La fibromyalgie, une maladie difficile à diagnostiquer
Reconnue depuis 1992 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la fibromyalgie est une maladie dont les causes et les symptômes sont encore mal compris par la médecine. Cela implique un diagnostic difficile à poser et des traitements, pour tenter d’aider les malades, souvent inappropriés.
La fibromyalgie se caractérise par de nombreux symptômes qui peuvent faire penser à d’autres maladies comme, par exemple, des douleurs lors des contacts, une grande fatigue, des problèmes de mémoire, des troubles intestinaux, des céphalées… On retiendra que les malades atteints de fibromyalgie vivent souvent dans une douleur constante.
L’Assemblée souhaite mieux connaître la fibromyalgie
La fibromyalgie n’est pas encore reconnue comme une maladie en France. Pour apprendre à mieux la connaître, définir de meilleurs traitements, assurer une plus grande prise en charge, favoriser la recherche… Il est essentiel que ce mal mystérieux soit ajouté à la liste des maladies reconnues.
L’Assemblée vient donc de donner son accord pour la création d’une commission d'enquête sur la fibromyalgie. Cette commission aura pour objectif de tenter de comprendre les causes et le fonctionnement de la maladie pour déceler son origine, mais également d’étudier de près les avancées médicales sur le sujet.
Le 12 mai, la journée mondiale de la fibromyalgie
Le 12 mai se déroule, chaque année, la journée mondiale de la fibromyalgie. En 2016, la 23ème édition est l’occasion de rappeler quelques chiffres. Aujourd’hui, la maladie touche environ deux millions de Français et 14 millions d’Europééns.
Selon la Haute Autorité de Santé, la prévalence de la fibromyalgie serait de 1,4 à 2,2 % dans la population générale. De plus, elle a tendance à toucher une femme dans 8 à 9 cas sur 10 et près de 90 % des patients ont moins de 60 ans.
Troubles psychiatriques, neurologiques, virus… Les hypothèses concernant la maladie sont nombreuses et très floues et nécessitent, aujourd’hui, un réel travail de recherche de la part des scientifiques, soutenus par une volonté politique claire, pour enfin trouver des réponses.