La République démocratique du Congo a été touchée par une épidémie d’Ebola. Mais les actions menées par les autorités du pays, les ONG et l’organisation mondiale de la Santé ont permis de contrer l’avancée de la maladie.
Ebola : aucun nouveau cas depuis 42 jours
En République démocratique du Congo, le ministre de la Santé Oly Ilunga a annoncé la fin de la crise liée au virus Ebola et qui avait débuté le 8 mai dernier. Il a pris la parole en ces termes : « Après une période d’observation de 42 jours, sans aucun nouveau cas confirmé enregistré, et conformément à la réglementation sanitaire internationale, je déclare à partir de ce jour, 24 juillet 2018, la fin de l’épidémie de la maladie à virus Ebola dans la province de l’Équateur ».
L’épidémie avait touché, à partir du 16 mai, la capitale provinciale Mbandaka qui compte 1,2 million d’habitants et qui est reliée à Kinshasa et ses 10 millions d’habitants. Les autorités du pays et l’organisation mondiale de la Santé (OMS) craignaient donc le pire avec une propagation rapide de la maladie.
Un vaccin contre Ebola utilisé pour la première fois
Au final, 54 personnes ont été touchées par Ebola et 33 personnes sont décédées des suites de la maladie. Ce triste bilan reste tout de même peu important par rapport à l’ampleur de la catastrophe qui était attendue en République démocratique du Congo.
Pour éviter la diffusion d’Ebola, différentes actions ont donc été menées. Par exemple, un vaccin contre le virus, qui a été utilisé pour la première fois, a contribué à l’arrêt de la propagation de la maladie. Mais Michael Ryan, sous-directeur général à l’OMS, pense que le : « déploiement extrêmement rapide des équipes nationales et des intervenants internationaux sur le terrain » ont été la véritable clé de ce succès.