Selon une étude menée par Santé publique France, les Français ne dorment pas assez et ce manque de sommeil peut entraîner d’importants troubles pour la santé.
Les Français estiment ne pas dormir suffisamment
Les Français dorment, en moyenne, 6 h 55 par jour, plus précisément entre 6 h 42 la semaine et 7 h 26 le week-end. Pourtant, selon le baromètre de Santé publique France, les personnes interrogées pensent que le temps de sommeil optimal se situe autour de 7 h 14. Les Français dorment donc moins que le temps qui leur semble nécessaire pour être en forme durant la journée.
En parallèle, Santé publique France estime que : « les proportions de personnes dormant moins de six heures en semaine augmentent significativement en particulier chez les jeunes adultes et les jeunes professionnels ». Et le baromètre révèle que : « Plus d’un tiers des Français dorment donc moins de 6 heures ».
Dormir moins de 6 heures a des conséquences pour la santé
Pourtant, on sait, que le manque de sommeil peut devenir problématique pour la santé. Des nuits trop courtes peuvent, en effet, entraîner des conséquences importantes avec : « un risque plus élevé d’obésité, de diabète de type 2, d’hypertension, de pathologies cardiaques et d’accidents. Dormir moins de 6 heures réduit aussi la vigilance dans la journée, augmente l’irritabilité et perturbe les relations familiales ainsi que la qualité de vie et de travail ».
Il est donc important de ne pas perturber le cycle naturel de l’organisme en respectant ses besoins en temps de sommeil.
Des activités qui concurrencent le temps de sommeil
Et si certains Français ne dorment pas assez, c’est parce que des activités viennent s’imposer et concurrencer le temps de sommeil. Ainsi, Santé publique France cite quelques exemples comme les temps de transport, les heures supplémentaires au travail, mais également le bruit, la pollution lumineuse et l’utilisation abusive des écrans du type télévision, smartphone, tablette, ordinateur…
En ce qui concerne les publics concernés, on sait que les actifs sont les premiers touchés par les nuits courtes tandis que les étudiants sont ceux qui dorment le plus. Enfin, l’étude montre également que les femmes sont deux fois plus touchées par rapport aux hommes.