À l’occasion de sa visite à Lyon pour participer à la Commission des Nations Unies sur l’emploi en santé et la croissance économique, François Hollande a souligné son engagement en faveur de la régulation du prix des médicaments.
Emplois en santé et croissance économique
François Hollande, Marisol Touraine et André Vallini se sont rendus à Lyon hier pour participer à une conférence internationale sur la sécurité sanitaire. Étaient également présentes des personnalités comme le président sud-africain Jacob Zuma ou la directrice de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) Margaret Chan.
À cette occasion, François Hollande et les membres de son gouvernement ont participé à une visite du centre de lutte contre le cancer Léon Bérard et de l’Institut d’hématologie et d’oncologie pédiatrique (IHOPe). Ces visites ont été suivies par le lancement, dans l’après-midi, de la Commission des Nations Unies sur l’emploi en santé et la croissance économique.
Réguler le prix des médicaments au niveau international
Deux discours de François Hollande, au centre Léon Bérard et lors de la Commission des Nations Unies sur l’emploi en santé et la croissance économique, ont été fortement marqués par la volonté du président de défendre la régulation du prix des médicaments au niveau international.
Ainsi, au centre Léon Bérard, il a expliqué être engagé dans un combat pour « permettre l’accès de tous aux thérapies les plus innovantes et de faire en sorte que partout dans le monde, le prix des médicaments puisse être maîtrisé, régulé, pour que les personnes malades puissent être traitées avec dignité et aussi espoir ».
Un peu plus tard, lors de la commission, il a ajouté : « C'est la lutte contre le prix des médicaments qui peut être effectivement l'essentiel si nous voulons éviter qu’un certain nombre de populations soient écartées des traitements au prétexte qu'ils sont trop chers ».
François Hollande souhaite, d’ailleurs, défendre cette idée lors de sa participation, en juin prochain, au G7, mais également en septembre lors du G20.
Mais la régulation du prix des médicaments ne dépend pas seulement d’une décision politique. Elle est également soumise au marché économique et notamment aux décisions des industries pharmaceutiques. Des négociations avec les laboratoires pharmaceutiques seront donc nécessaires avant d’aboutir à une éventuelle régulation du prix des médicaments.