On peut évaluer de différentes manières les coûts du tabagisme sans parvenir à l’exhaustivité. Le tabagisme est en effet un problème de santé publique qui engendre une diminution de la qualité de vie, de la détresse et de la souffrance.
Les économistes ont élaboré différents modèles et distinguent généralement:
– les coûts directs, comme les dépenses engagées pour soigner les malades du tabac,
– des coûts indirects ; comme les journées de travail perdues et leur indemnisation en raison des arrêts maladies. On peut également les distinguer selon qu’ils concernent la sphère publique, comme les frais d’assurance maladie, la perte de recettes fiscales, ou bien la sphère privée, perte liée à l’absentéisme des fumeurs, pertes de productivité pour les employeurs, perte de revenus pour les ménages, etc.
Le coût global du tabac se traduit concrètement par :
– des traitements de longue durée et des coûts élevés concernant les soins dispensés,
– une baisse de la création de richesses pour le pays,
– une baisse des revenus des ménages, soit une baisse de leur pouvoir d’achat.
En France, parmi les idées communément répandues figure l’assertion selon laquelle le tabac rapporterait beaucoup d’argent. En réalité, le tabac non seulement ne « rapporte » pas à la société mais de surcroît, le tabagisme induit un coût extrêmement élevé à la collectivité.
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