Le scandale du somnifère trouvé dans la plaquette du diurétique furosémide fabriqué par les laboratoires Teva serait dû à une erreur humaine sans aucun rapport avec le laboratoire. La personne âgée prenant le traitement aurait par erreur mis une pilule de somnifère dans sa plaquette.
Un scandale qui n’en est pas un
L’ANSM avait de suite ouvert une enquête sur le laboratoire Teva après la découverte, de la part d’un pharmacien, d’un comprimé de somnifère Zopiclone dans la plaquette de furosémide d’une de ses clientes qui se plaignait de somnolence.
La mort rapprochée de plusieurs autre patients prenant le même traitement avait fait craindre aux autorités sanitaires françaises que le conditionnement du furosémide était erroné. Mais au final, il semble que rien de tout cela ne soit arrivé et que tout soit un gigantesque malentendu ultra-médiatisé.
A l’origine de l’erreur une personne âgée
C’est le président de Teva France, Erik Roche, qui a annoncé qu’il ne pouvait s’agir que de cela : la dame, âgée, aurait mal rangé ses médicaments. Elle aurait donc emballé dans sa plaquette de furosémide un comprimé de zopiclone.
C’est le rapport de gendarmerie sur l’enquête concernant le furosémide, auquel Erik Roche a eu accès, qui conclut que c’est là la seule hypothèse plausible pour expliquer comme un comprimé de zopiclone a pu se retrouver dans la plaquette de furosémide incriminée.
Une mauvaise habitude de la personne âgée
La dame, âgée de 76 ans, avait pour habitude, selon le rapport de l’enquête, de préparer son pilulier donc d’ouvrir ses blisters. Puis, elle remettait dans les divers blisters les pilules en trop, déblistérisées.
C’est lors de ce rangement que la pilule de somnifère zopiclone s’est retrouvée dans le blister du diurétique furosémide Teva.
Un scandale sanitaire classé « sans suite »
L’ANSM avait déjà annoncé la fin de l’alerte le 20 juin 2013 puisque aucune trace de somnifère n’avait été trouvée dans les blisters analysés, qui se comptent en centaines de milliers.
Aucune erreur ou problème n’a non plus été rencontré lors de l’enquête au sein de l’usine de conditionnement de Sens où le furosémide Teva est mis en boîte.
Aujourd’hui, l’affaire est donc classée sans suite par les autorités sanitaires et judiciaires.
En définitive très drôle cette histoire avec l’affolement des autorités sanitaires… avec une pauvre mamie qui se trompe, voyant mal confondant deux comprimés génériques qui se ressemblent comme eux gouttes d”eau ….cherchez l”erreur…rnNostalgies des comprimés rouges, bleus verts jaunes ronds carrés oblongs qu”on ne pouvait confondre…= effet pervers d”une standardisation par le bas. Hélas ce n”est que le début des problèmes…