L'utilisation des smartphones pour améliorer la santé des personnes est une pratique de plus en plus courante, notamment dans le cadre de la fertilité et de la prévention des grossesses indésirables. Dernière arrivée sur le marché, Glow, lancée par le fondateur de PayPal Max Lechin.
Calculer le pic de fertilité
Les personnes qui désirent avoir un enfant sont toujours soumises au problème de savoir quand est le meilleur moment pour procréer. Plusieurs applications sont disponibles pour smartphones Apple et Android. Elles se basent sur l'analyse du cycle mensuel et d'autres paramètres.
Glow, qui signifie « lueur » en anglais, est la dernière en date lancée récemment sur l'Apple store. Et son fondateur n'est autre que le business angel Max Levchin, fondateur de PayPal et depuis peu membre du conseil d'administration de Yahoo.
Levchin croit en l'analyse des données pour « améliorer la santé et le bien-être », à commencer par la question des enfants et de la carrière, deux choses difficiles à faire cohabiter dans une vie.
Avoir un enfant : une difficulté aux Etats-Unis
De plus en plus de jeunes femmes décident de repousser le moment d'avoir un enfant aux Etats-Unis afin de mieux pouvoir s'occuper de leur carrière professionnelle. Or, les traitements pour améliorer la fertilité ne sont pas remboursés par les assurances dans le pays.
De fait, le marché de la fertilité est gigantesque : 35 milliards de dollars par an pour une réussite de près de 66 %, notamment chez les femmes âgées entre 35 et 39 ans, soit celles qui ont repoussé la date de leur premier enfant pour se consacrer à leur carrière.
Analyser les informations personnelles pour mieux savoir quand procréer
L'idée de Glow n'est pas révolutionnaire : les femmes qui l'utilisent sont invitées à mettre à jour régulièrement leurs informations personnelles, notamment au niveau de leur santé, ce qui permet à l’algorithme de Glow de calculer quel est le meilleur moment pour passer à l'acte. Mais la société ne compte pas s'arrêter là.
Glow espère pouvoir, avec une croissance suffisante, se lancer dans « l'informatique vestimentaire » qui utilise des vêtements, en particulier des bracelets, pour capter des informations de santé à transférer aux algorithmes de calcul. Cette collecte, automatisée, est aussi plus précise et donc les résultats sont améliorés.