Si l'ensemble des autorités sanitaires mondiales s'inquiète du coronavirus, qui menace actuel;lement le pèlerinage à La Mecque, deux études chinoises laissent penser que le danger d'une épidémie mondiale viendrait de la grippe aviaire H7N9 dont le risque de tranmission d'homme à homme est très élevé.
La menace de la Grippe H7N9
La grippe aviaire H7N9 est de nouveau en train de menacer la planète. Bien connue des autorités de santé du monde entier, cette grippe qui attaque initialement les élevages de volailles a toujours été très observée. Les anciens virus étaient déjà susceptibles de se transmettre d'animal à homme, ce qui a caus" une psychose il y a quelques années de cela.
Mais ce nouveau virus, appelé H7N9 serait bien plus dangereux que les virus précédents. Selon deux études chinoises, la nouvelle mutation aurait un risque de transmission d'homme à homme très élevé. Mais les autorités de santé mondiales sont actuellement plus inquiètes par le coronavirus Mers-CoV que par ce nouveau virus de la grippe aviaire.
La Chine aux premières loges de la transmission
La grippe aviaire H7N9 a touché au printemps 2013 la Chine ce qui a mené les chercheurs à condurie des recherches sur des échantillons collectés sur les élevages touchés. Parus dans la revue Science, les résultats des recherches du professeur Qianyi Zhang et de son équipe ne laissent pas présager le meilleur des scénarii.
Il semble y avoir une déifférence très importante entre les virus présents chez les hommes et ceux chez les animaux. Transposés sur des souris, les premiers ont conduit à une pathologie chez les animaux de laboratoire alors que le virus initial, collecté dans les élevages, semble être inoffensif pour les autres animaux. La mutation du virus aurait donc accru sont risque de transmission.
Transmission animal – animal et homme – homme
Ce qui inquiète les chercheurs ce sont surtout les résultats obtenus lors de la transmission de ce virus de grippe H7N9 chez le furet, l'animal qui contracte le virus de la grippe le plus proche de l'homme. Non seulement la transmission est possible entre homme et furet, mais elle a été constatée entre furet et furet, par simple voie de transpiration.
L'absence de conséquences pathologiques chez les oiseaux, confirmée par les chercheurs, inquiètent d'autant plus : le nouveau virus H7N9 pourrait se développer chez les oiseaux sans que l'on s'en rende compte, avant d'être transmis à l'homme. Ce dernier pourrait alors le transmettre à ses semblables.
Une pandémie de grippe aviaire à nos portes ?
La seconde étude publiée en Chine et menée par le docteur Jiangfang Zhou confirme les résultats de la précédente mais augmente encore les préoccupations. Publiés dans la revue Nature, l'étude a découvert que les récepteurs de la grippe humains sont plus sensibles à cette mutation du virus de la grippe aviaire que les récepteurs de la grippe animaux.
La grippe H7N1 a déjà tué 43 personnes sur les 132 cas répertoriés, soit un risque de décès d'une personne sur trois. Pour les chercheurs, le risque pandémique est réel et les autorités evraien tmettre en place immédiatement un dispositif de surveillance pour limiter les risques de propagation du virus en Chine, mais aussi au niveau mondial.