Alors que de nouveaux foyers de grippe aviaire sont encore découverts actuellement, les ministères de l’Agriculture et de la Santé, appuyés par un rapport de l’ANSES, soulignent que la souche influenza aviaire, détectée dans les élevages de volailles françaises, ne se transmet pas à l’homme.
Des foyers de grippe aviaire en France
La grippe aviaire fait beaucoup parler d’elle ces dernières semaines puisque 15 foyers d’influenza aviaire, hautement pathogène pour les volailles, ont été découverts dans le Sud-Ouest de la France.
Ainsi, depuis le 28 novembre, le nombre des élevages touchés augmente. Hier encore, deux nouveaux foyers ont été détectés dans des élevages de canards dans les Landes et en Dordogne.
Dès le début de cette crise sanitaire, les ministères de l’Agriculture et de la Santé ont donc conjointement mis en place des actions afin d’éviter une propagation importante de la maladie dans les différents élevages, mais pas seulement. Il est également important de connaître les risques de cette maladie pour les êtres humains.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a donc été saisie par les deux ministères, pour analyser, en tant qu’expert, les risques liés à cette nouvelle épidémie de grippe aviaire.
Des conclusions rassurantes concernant l’influenza aviaire
L’ANSES vient de publier ses résultats de recherche sur l’influenza aviaire et souligne : « l’absence pour cette souche H5N1 des principaux marqueurs de virulence de pathogénicité pour l’homme ».
Il est donc confirmé que l’influenza aviaire détectée sur le territoire français ne peut se transmettre à l’homme par la consommation d’aliments tels que les œufs, le foie gras, la viande…
Grippe aviaire : les ventes de volailles se poursuivent en France
Si au niveau international plusieurs pays ont décidé de stopper les importations de volailles françaises, la question ne se pose pas pour les Français. En effet, ces derniers poursuivent leurs achats de foies gras et de volailles en ayant confiance dans les produits alimentaires proposés.
Les éleveurs, qui ont eu la crainte que les fêtes ne soient une période noire au niveau de la vente de leurs produits, sont plus sereins aujourd’hui. Les déclarations de l’ANSES, du ministère de l’Agriculture et du ministère de la Santé devraient rassurer un peu plus encore les consommateurs et les vendeurs de volailles et permettre ainsi que les fêtes de fin d’année se déroulent normalement malgré l’épidémie de grippe aviaire.