Souvent décrié et surtout redouté par les femmes lors de leur visite annuelle chez le gynécologue, le toucher vaginal serait totalement inutile et ne permettrait en aucun cas le dépistage de maladie graves, selon une étude américain récente.
Le toucher vaginal : un examen critiqué
Ce n’est pas la première fois que le toucher vaginal, pourtant un examen très répandu et en théorie obligatoire dans le suivi gynécologique, est critiqué par les académies de médecine et les chercheurs. En plus d’être un examen particulièrement redouté par les femmes.
En théorie, il devrait permettre de dépister des anomalies au sein de l’appareil génital féminin par le toucher. Cancer du col de l’utérus, fibromes, kystes de l’ovaire… ces maladies devraient être dépistées, en autre, par ce type d’examen. Pourtant, il semblerait que ce ne soit pas le cas.
Selon une nouvelle étude menée par les chercheurs de l’American College of Physicians (ACP), le toucher vaginal ne donnerait « aucun résultat positif chez les femmes sans symptômes présentant un risque moyen de cancers gynécologiques et qui ne sont pas enceintes » estime le Dr Linda Humphrey, co-autrice de la recherche en question.
Il serait inefficace dans le dépistage de maladies graves et ne réduirait pas la mortalité. De plus, il semblerait que les erreurs de diagnostic soient fréquentes ce qui entraîne des examens et des coûts supplémentaires.
Ainsi, l’ACP demande que les gynécologues réduisent la pratique systématique du toucher vaginal chez les femmes sans troubles apparents.