Le virus s'adapte. Des glissements génétiques laissent suggérer une adaptation croissante aux mammifères, et donc à l'homme. Le nombre de cas graves pourrait augmenter.
Le virus de la grippe aviaire connaît actuellement des changements génétiques préoccupantes. Ces mutations pourraient accroître sa capacité à infecter les mammifères. Il possède déjà la capacité de se transmettre d'un mammifère à l'autre par contact direct, mais les glissements génétiques évoquent une possibilité d'infection interhumaine plus accrue débouchant sur une augmentation du nombre de cas cliniquement graves.
L'épidémiologie du virus est encore méconnue de l'OMS. Le H7N9 est en effet difficilement détectable. Puisqu'il ne déclenche aucune maladie grave chez les volatiles qu'il touche, leur identification reste très hasardeuse. De plus, il est difficile de savoir lorsqu'un humain a été en contact avec un oiseau contaminé.
Le virus démontre une certaine résistance aux inhibiteurs de la neuraminidase, même s'il y reste sensible. Nombreux sont les points qui restent à éclaircir à propos du virus, notamment ses voies de transmission et sa capacité de propagation. Des vaccins provisoires sont en cours de développement, mais aucune fabrication à grande échelle.