Le ministère de la Santé a mis en place un nouveau système d’accès au traitement contre l’hépatite C qui simplifie les démarches pour les patients.
Un traitement contre l’hépatite C plus accessible
Aujourd’hui, les personnes atteintes par l’hépatite C peuvent obtenir leur traitement directement chez leur médecin généraliste. Cela facilite les soins, car auparavant, les patients devaient se rendre chez un spécialiste. Les médecins peuvent désormais prescrire deux traitements antiviraux à action directe (AAD). Il s’agit de médicaments qui agissent sur de courtes durées. Mis sur le marché en 2014, ces traitements sont efficaces et ont augmenté de façon importante le taux des guérisons.
Le ministère de la Santé indique à propos de cette mesure prévue dans le Plan priorité prévention 2018-2022 : « Le parcours de soins se trouve ainsi simplifié pour les patients atteints de formes non compliquées de l’hépatite C et sans facteur de comorbidités, ce qui participe à la réduction des risques de transmission et/ou de développement de complications potentiellement mortelles ».
Élimination du VHC, en 2025, en France
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a défini des objectifs concernant la lutte contre cette maladie. Ainsi, l’organisme prévoit l’élimination du virus de l’hépatite C (VHC) d’ici 2030. La Haute autorité de santé (HAS) indique à ce sujet : « L’élimination est définie comme une diminution de 90 % des nouvelles infections, associée à une réduction de la mortalité liée au VHC de 65 % ». Il faut savoir que, dans le monde, en 2015, 71 millions de personnes étaient infectées par l’hépatite C, mais seulement 14 millions d’entre elles se savaient contaminées.
En France, l’objectif d’élimination du virus est fixé à 2025. Aujourd’hui, il reste, en moyenne, 100 000 personnes à soigner, dont 75 000 vivent avec le virus sans le savoir. Le dépistage reste donc un enjeu majeur de santé publique pour lutter contre la maladie.