À Hong Kong, des chercheurs viennent de démontrer qu’une variante de l’hépatite E, celle du rat, peut dorénavant toucher les êtres humains.
Un patient touché par l’hépatite E du rat à Hong Kong
L’université de Hong Kong vient d’annoncer avoir prouvé : « que le virus de l’hépatite du rat (HEV du rat) peut infecter les êtres humains et provoquer une infection clinique ». En effet, un Hongkongais vient d’être diagnostiqué comme porteur de cette pathologie alors que, pour le moment, rien n’indiquait que le rat pouvait transmettre la maladie aux humains.
L’homme venait de subir une greffe du foie dont les résultats n’étaient pas positifs. Les médecins ont donc réalisé des examens et des tests afin de comprendre pourquoi l’organe ne fonctionnait pas correctement. C’est à l’occasion de ces recherches que les scientifiques ont détecté la présence de l’hépatite E du rat dans son organisme. Selon les spécialistes, le patient, vivant dans une zone infestée par des rats, a probablement été infecté par le biais d’une alimentation contaminée par des excréments de l’animal.
Une découverte importante en matière de santé publique
L’hépatite E et certaines de ses variantes touchent déjà l’être humain. On compte, d’ailleurs, environ 20 millions de personnes atteintes par la maladie, par an, dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la Santé. L’OMS précise également que : « l’hépatite E a provoqué environ 44 000 décès en 2015 ». La maladie est alors le plus souvent transmise par l’eau contaminée.
Dans le cas de ce patient, les chercheurs précisent qu’il s’agit d’une variante de la maladie qui ne touchait pas encore l’être humain et que leur découverte a donc : « une signification majeure pour la santé publique ».