Les tests concernant Inspire, un implant permettant de lutter contre l’apnée du sommeil, se poursuivent avec une nouvelle opération qui semble concluante.
Inspire, une technologie efficace pour lutter contre l’apnée du sommeil
Inspire est un dispositif américain adapté aux personnes souffrant d’apnée du sommeil. En effet, ces malades ont tendance à arrêter de respirer quand ils dorment, et ce, plusieurs fois par nuit. Les raisons sont variées : tissus se rétractant au niveau du palais, grosses amygdales bloquant le passage de l’air, mauvaise position de la langue…
Le dispositif Inspire intervient donc pour éviter aux patients de cesser de respirer grâce aux différents éléments qui le composent. Il fonctionne par le biais d’un capteur qui est placé au niveau du thorax. De cette manière, ce dernier est capable d’identifier les moments où le patient cesse de respirer. Il envoie alors l’information à un implant qui est placé sous la peau au niveau de la clavicule, qui lui-même a pour charge de stimuler un autre implant situé, cette fois-ci, sous la langue. Celui-ci étire la langue en provoquant un réflexe permettant ainsi à l’air de circuler normalement.
L’apnée du sommeil : une pathologie aux conséquences importantes
Il faut savoir que l’apnée du sommeil est une pathologie qui peut entraîner de graves conséquences pour la santé. On pense ainsi qu’elle peut déclencher ou aggraver des maladies comme : l’hypertension artérielle, le diabète de type 2, l’obésité, la dépression, les problèmes de libido, les troubles de la concentration ou encore la perte de mémoire. Elle touche environ 3 à 5 % de la population en France.
Si, aujourd’hui, différents traitements existent comme une gouttière dentaire ou la PPC, qui implique que le patient dorme branché à une machine, ce nouveau dispositif semble moins intrusif. Pour le moment, Inspire a été testé sur deux patients en France. Le premier par le CHU de Bordeaux en septembre dernier, et le second, qui a tout juste été opéré, au début du mois de février, par la clinique Beau Soleil, à Montpellier. Cette dernière souhaite tester le dispositif sur 12 personnes, choisies parmi des patients qui ne peuvent être traités par le biais de la gouttière dentaire ou de la PPC.