Deux études publiées dans la revue médicale The Lancet le mercredi 10 juillet tirent à boulets rouges sur la pollution aux particules : délétère pour la santé, elle augmente à court terme les risques d’hospitalisations ou d’insuffisance cardiaque ; à long terme, le risque de développer un cancer du poumon.
Le chauffage domestique : l’une des causes de la pollution aux particules
La pollution aux particules est insidieuse mais peut générer de sérieux dégâts physiologiques : provoquées par le chauffage domestique, les activités industrielles ou encore les embouteillages, les particules de moins de 10 µm (PM10) se fraient un chemin dans les poumons et obstruent petit à petit les cavités de cette organe.
Ole Raaschou-Nielsen et son groupe de chercheurs européens ont révélé que le risque du cancer du poumon croissait de 18% si en parallèle, la pollution aux particules de 5 microgrammes par mètre cube (notées PM2.5) augmentait.
C’est quatre points supplémentaires si la pollution aux particules de type (PM10), soit 10 microgrammes par mètre cube, était en hausse.
Ces données sont d’autant plus inquiétantes que selon les chercheurs, il n’existe pour l’instant « aucun seuil en dessous duquel il n’y ait pas de risque ».
Quatre polluants atmosphériques en cause dans les insuffisances cardiaques
Dans la seconde étude publiée par la revue, le monoxyde de carbone, le dioxyde de soufre, le dioxyde d’azote et l’ozone sont les quatre polluants atmosphériques incriminés dans l’augmentation des insuffisances cardiaques.
“se fraient un chemin dans les poumons et obstruent petit à petit les cavités de CET organe”.rnrnMerci