La nouvelle convention médicale a été signée aujourd’hui, 21 août. Elle prévoit, entre autres, l’augmentation du prix de la consultation médicale, qui passera de 23 à 25 euros.
Des négociations difficiles concernant la nouvelle convention médicale
Après de nombreuses discussions houleuses entre les syndicats de médecins et l’assurance maladie, un accord a enfin été trouvé permettant, aujourd’hui, la signature de la nouvelle convention médicale.
Durant ces dernières semaines, les syndicats de médecins désapprouvaient les différentes propositions de l’assurance maladie aussi bien au niveau des montants financiers proposés que concernant la mise en place de la consultation à 25 euros. Mécontente, la CSMF (Confédération des syndicats médicaux français) avait même fini par quitter la table des négociations.
Le 27 juillet dernier, deux syndicats, MG France et Le Bloc avaient accepté de signer le protocole d’accord. Il manquait donc la signature d’un troisième syndicat pour que la nouvelle convention médicale puisse être appliquée. C’est chose faite puisque aujourd’hui, le 21 août, la FMF (fédération des médecins de France) vient d’apposer sa signature sur le document mettant fin au débat.
La consultation médicale à 25 euros
Concernant la consultation médicale, assurance maladie et syndicats souhaitaient voir son tarif rehaussé à 25 euros au lieu de 23, malgré le désaccord des Français. L’assurance maladie prévoyait la mise en place du nouveau tarif en deux temps. Une première augmentation à 24 euros devait se faire le 1er avril 2017 et une seconde à 25 euros le 1er avril 2018.
Face au mécontentement des syndicats qui refusaient de signer la nouvelle convention médicale dans ces conditions, l’assurance maladie a plié. Le nouveau tarif sera donc en vigueur à partir du 1er mai 2017. De plus, la convention prévoit également la possibilité de hiérarchiser les consultations selon leur complexité. Certains actes pourront donc être payés de 25 à 60 euros.
Enfin, les nouvelles mesures mises en place dans le cadre de cette convention coûteront 1,3 milliard d'euros, avec la participation des mutuelles, à l’assurance maladie. Il s’agit de financer différentes mesures d’aide comme, par exemple, la lutte contre la désertification médicale.