La Direction générale de la santé et la Haute Autorité de santé s'entretiennent en vue d'autoriser prochainement la mise en place d'une prescription préventive de la pilule du lendemain.
En France, on estime qu'une grossesse sur trois n'est pas désirée. La moitié de ces grossesses aboutissent à un avortement. La Direction générale de la santé a donc alerté la Haute Autorité de Santé afin d'autoriser la prescription préventive de la contraception d'urgence pour les cas particuliers.
L'objectif est de réduire le taux de grossesses non désirées et par conséquent, le nombre d'interruptions volontaires de grossesse (IVG).
Selon la Haute autorité de santé : « Il est difficile de caractériser ces situations de manière précise et exhaustive mais on peut néanmoins citer les situations suivantes : les femmes ayant des difficultés d’accès à la contraception d’urgence (par exemple des difficultés d’accès à une pharmacie, des difficultés financières), les femmes voyageant à l’étranger et les femmes utilisant comme méthode contraceptive le préservatif ou d’autres méthodes moins efficaces ».
La pilule du lendemain, déjà gratuite pour les mineures, pourrait donc être délivrée gratuitement aux personnes dont les cas correspondent aux critères de la DGS et de la HAS.
Deux types de pilule du lendemain sont commercialisés en France : le lévonorgestrel et l'ulipristal acétate.