Le Pr Aboubacar Sidiki Diakité, inspecteur général au ministère de la Santé guinéen vient de déclarer «Aucun d'entre nous ne s'attendait à cette maladie, et la faiblesse de nos moyens de surveillance sanitaire nous a empêchés de réagir plus vite »
C'est par cette phrase qu'il montre son inquiétude face au virus, inquiétude qui ne fait que grandir jour après jour selon lui. Surtout qu'il a expliqué lui même que la Guinée avait plutôt tendance a se replier sur elle plutôt que de chercher des solutions. «Nous avons dit qu'il n'existait pas de médicaments contre cette maladie. Le réflexe africain est alors le repli : nous préférons mourir au sein de nos familles.»
Depuis cette déclaration, le gouvernement est alors obligé d'expliquer aux gens que les centres de soins ne sont pas la uniquement pour y voir mourir des gens ou les mettre en quarantaine, au contraire, c'est pour soigner avant tout. Et ce fut un véritable défi car il fallait d'adapter à toutes les communautés du pays.
Le Professeur explique également que la Guinée n'est pas la seule dans ce cas la, que les pays voisins sont aux mêmes niveaux que la Guinée. Les deux autres étant le Liberia et le Sierra Leone. Pr Diakité déclare donc : «Nos populations sont constituées des mêmes communautés et nos trois pays sont liés : l'évolution de l'épidémie se fait sur la même courbe.»