Des centaines d’études ont été publiées sur les effets nocifs de la pilule et le scandale des pilules de 3e et 4e générations n’est que le premier épisode de ce qui pourrait être la plus grande déroute médicale du XXIe siècle. Sait-on par exemple que les hormones de synthèse sont au cancer du sein ce que l’amiante est au cancer de la plèvre ?
En 1975, on découvrait 7 000 cas de nouveaux cancers du sein par an en France. En 2013, on approche des 60 000 cas, et chez des femmes de plus en plus jeunes… Cancers, AVC, thrombo-embolies, dépressions, perte de libido, autisme chez les enfants… de nombreux effets secondaires graves et plusieurs maladies sont impliquées.
Les femmes ont peur à juste raison, nombreuses sont celles qui veulent changer, mais les labos et les médecins résistent. Ce marché colossal ne disparaîtra pas pour quelques morts, pour quelques handicaps…
Avec La pilule contraceptive (Éditions Rocher) du Pr Henri Joyeux et de Dominique Vialard, on découvre comment fonctionnent la contraception hormonale et le THS (un traitement hormonal substitutif peut être conseillé à certaines femmes ménopausées). On découvre aussi pourquoi les autorités médicales et la plupart des médecins se taisent et continuent à prescrire des médicaments dangereux.
Effets secondaires des pilules : des effets passés sous silence
Cette longue liste que toute femme devrait avoir lue avant de prendre la pilule :
- Des tumeurs bénignes du sein, les fibroadénomes Ils sont fréquents chez les jeunes filles ou femmes qui à 20 ans ont déjà consommé souvent au moins 5 années consécutives d’estroprogestatifs.
Ces tumeurs bénignes peuvent mesurer 3 à 10 centimètres cubes en volume, sont souvent palpables sous la peau du sein.
Si la jeune femme souhaite avoir rapidement un enfant, la pilule doit être immédiatement arrêtée, la grossesse débuter et il faut insister pour que la future mère allaite son enfant au moins six mois sans discontinuer.
S’il n’y a pas de grossesse programmée à bref délai, alors par mesure de sécurité, il est préférable d’enlever la tumeur bénigne sous anesthésie locale si elle est superficielle dans le sein ; sous anesthésie générale si la tumeur est profonde.
- Des tumeurs bénignes du foie, les adénomes Ils peuvent apparaître après sept ans de consommation de pilule.
Il est donc recommandé de faire réaliser une échographie hépatique tous les ans à partir de sept ans de consommation de pilule. Mais aucun gynécologue ne le dit, tandis que certains généralistes se montrent plus méfiants, surtout les homéopathes.
Nous avons opéré plusieurs jeunes femmes atteintes de tumeurs bénignes du foie, nommées «adénomes du foie». Ces tumeurs sont en général assez superficielles dans le tissu du foie et sont parfois découvertes par rupture de la capsule du foie à l’origine d’hémorragies qui peuvent mettre la vie en danger si on n’intervient pas en urgence.
La fréquence des tumeurs bénignes du foie apparaît plus importante en cas de prise de produits contenant du mestranol que de l’éthinylestradiol comme les estrogènes.
On peut observer aussi des hyperplasies nodulaires focales du foie (dix fois plus fréquentes que l’adénome): elles s’étendent dans le foie sur de larges surfaces qui sont détectées au scanner ou à l’IRM…. L’hyperplasie nodulaire focale est le plus souvent silencieuse cliniquement mais peut de façon exceptionnelle se manifester par des douleurs, une augmentation de volume du foie, voire une hémorragie.
Son développement serait indépendant des contraceptifs oraux. Elle est pourtant observée essentiellement chez les femmes, démontrant ainsi son hormono-dépendance aux hormones féminines. La lésion est généralement unique (dans 80% des cas). Plus rarement, il existe deux ou trois zones dans le foie. La lésion est grossièrement arrondie, nodulaire.
Ces tumeurs bénignes (adénome du foie) peuvent se transformer, (heureusement rarement) en cancer (du fait du radical éthinyl–CH2 sur le 17e carbone de la molécule que le foie n’aime pas). Ce radical est indispensable car lors du passage hépatique de la pilule, l’hormone est libérée de son radical pour poursuivre son chemin dans l’organisme et aller bloquer au niveau de l’ovaire le phénomène de l’ovulation. C’est le radical CH2 qui est toxique à la longue pour le foie, comme le radical méthyl.
- Du kyste des ovaires jusqu’au cancer des ovaires
Les gynécologues et cancérologues en général disent et répètent que la pilule protège du cancer des ovaires, car elle diminue le nombre des ovulations. Cette diminution est réelle. Ainsi les ovaires seraient soumis à moins de traumatismes d’ovulation, ce qui les rendrait davantage protégés du cancer.
Partant de cette idée simpliste – jamais démontrée, mais toujours répétée –, les spécialistes concluent souvent en généralisant : « La pilule vous protège du cancer » (traduisez « de tous les cancers »).
Le professeur Sir Charles Dodds, inventeur du Stilbestrol (DES) avait prévu déjà des pathologies ovariennes au minimum bénignes, des kystes de rétention en particulier.
Le Dr Ellen Grant dans son livre The Bitter Pill annonce l’avenir d’une manière logique: « Le poids de l’évidence, en particulier lorsque les études biochimiques et animales sont prises en compte, tient à ce que l’utilisation d’hormones accroît probablement le risque de maladies ovariennes et d’évolutions malignes. »
Extrait de "La pilule contraceptive" par Henri Joyeux