Les parisiens les voient souvent dans le métro et parfois même dans la rue : les rats. Un problème courant des grandes villes françaises comme du reste du monde. Mais Paris a un plan : des policiers se sont lancés mardi dans l'annuelle opération de dératisation. La chasse aux rats a commencé.
Loin d'être anecdotique, le problème des rats dans les grandes villes est un véritable problème de santé publique. Ce sont en effet des porteurs de maladies graves, comme la leptospirose, sans compter leur saleté et les dégâts aux infrastrucutres qu'ils causent régulièrement.
Avec le printemps qui arrive, les rats, qui seraient quelques millions dans les égoûts de Paris, probablement plus que la population humaine de la capitale, sortent pour profiter des beaux jours augmentant ainsi le risque de contamination. « La légende veut qu'il y ait deux rats par habitant à Paris » a déclaré le chef de l'unité spéciale créée en 2000, Jean-Michel Derrien.
Jusqu'au 15 juin, la brigade spéciale chargée de la dératisation de la ville va faire la chasse aux rats et obligera les propriétaires des locaux de prendre les mesures nécessaires. Dans le cas contraire, l'amende peut atteindre 450 euros.
Mais attention à ne pas faire d'amalgame avec le passé : les rats ont certes été le vecteur principal de la peste noire, mais aujourd'hui cette maladie n'existe plus en France. Seuls quelques dizaines de cas sont enregistrés dans le monde et la grande majorité peuvent être guéris.