À l'issue d'une enquête réalisée par le CSA Santé en 2012 auprès de 10.000 Français de plus de quinze ans, il est apparu que 38 % des malades souffrant d'acné n'étaient pas suivis par un dermatologue. Ce résultat est en grande partie lié au fait que beaucoup minimisent l'impact que peut avoir l'acné sur le moral et le physique des patients.
Dans l'esprit du collectif, l'acné sévère, survenue à l'adolescence n'est qu'une mauvaise étape à passer et s'estompera voire disparaîtra à l'âge adulte. Le Conseil scientifique rappelle pourtant qu'elle peut subsister après l'adolescence et qu'elle est même persistante chez les femmes.
Les femmes : une peau à tendance acnéique même après 25 ans
L'enquête du CSA Santé révèle de forts cas d'acné tardive après 25 ans chez les femmes. Il n'est pas rare qu'elles en aient encore à 44 ans. Une maladie que les experts expliquent par le stress, les hormones ou l'usage de produits de beauté trop agressifs.
Impact relationnel
Chez l'adolescent comme chez la femme de plus de 25 ans, la présence de comédons sur le visage a un fort impact sur les relations sociales : l'individu est en proie au mal-être et à tendance à se replier sur lui-même.
Pour éviter d'aggraver la situation, il est fortement déconseillé de triturer les boutons. Cette tendance peut engendrer une infection voire entraîner la formation de lésions qui, si profondes, laissent des cicatrices à vie sur le visage.