L’affaire du lait en poudre Lactalis, contaminé par la salmonelle, connaît un rebondissement ! En effet, alors que l’on pensait que les lots incriminés étaient retirés de la vente, certains supermarchés continuaient, en réalité, de les vendre.
Un système de retrait des produits Lactalis qui n’a pas fonctionné
Après la découverte d’une contamination de salmonelle dans des lots de lait en poudre pour enfant de la marque Lactalis, la Direction générale de la santé a demandé aux supermarchés vendant ces produits de les retirer de la vente. Une large communication a également été mise en place pour prévenir les parents afin que ces derniers retournent en magasin les produits touchés ou les détruisent eux-mêmes.
Mais on découvre, aujourd’hui, que plusieurs grands magasins ont tout de même vendu des boîtes contaminées de lait infantile Lactalis. Leclerc, Auchan, Intermarché, Système U… Ils sont nombreux à avoir laissé sur leurs étals des produits pouvant rendre les enfants malades.
Fournisseur ou vendeurs, à qui la faute ?
Actuellement, il est encore difficile de comprendre pourquoi ces grands magasins ont poursuivi la vente des produits contaminés Lactalis. La répression des fraudes a donc ouvert une enquête pour connaître les raisons.
Les chaînes de magasins, quant à elles, lancent également des audits internes comme Auchan, par exemple, et tentent de contacter les clients qui ont acheté les boîtes de lait en poudre incriminées. E. Leclerc indique, d’ailleurs, avoir pu identifier tous les consommateurs concernés et procède actuellement au rappel.
Du côté d’Intermarché, la décision a été prise de cesser la vente du lait infantile Lactalis. Thierry Cotillard, PDG du groupe, parle, sur Europe 1, de : « la gestion chaotique » de cette crise par le fournisseur qu’il qualifie « d’amateur ». Il indique n’avoir : « jamais vu une telle confusion de la part d’un fournisseur quant à la gestion d’un retrait rappel ».