Le déficit de la sécurité sociale se réduit sensiblement comme l’indique le rapport de la commission des comptes de la sécurité sociale.
Le déficit de la sécurité sociale se réduit en 2016
La commission des comptes de la sécurité sociale (CCSS) vient d’examiner les résultats des comptes de la sécurité sociale pour l’année 2015, mais également les prévisions remises à jour pour l’année 2016. Il s’avère que le déficit de la sécurité sociale se réduit et de manière plus rapide que prévu.
Concernant le régime général et le fonds de solidarité vieillesse, le déficit s’élèverait à 9,1 milliards d'euros en 2016. Plus précisément, le déficit du régime général, pour cette année, atteindra les 5,2 milliards d’euros, subissant ainsi un recul de 1,6 milliard d’euros.
Des économies réalisées sur toutes les branches du régime ou presque…
On peut lire dans un communiqué du ministère de la Santé que : « Les comptes s’améliorent dans toutes les branches du régime général qui enregistre son meilleur résultat depuis 2002 ». On apprend donc que le déficit de la branche famille est divisé par deux par rapport à 2014, que la branche vieillesse est très proche de l’équilibre et que la branche accidents du travail est excédentaire.
En revanche, la branche maladie, même si sa situation s’améliore depuis deux ans maintenant, connaîtra tout de même un déficit de 5 milliards d’euros. Toujours difficile à maîtriser, c’est cette branche qui est souvent pointée du doigt lorsque l’on parle du déficit de la sécurité sociale.
Une amélioration durable ?
Selon la ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui se félicite de ces bons résultats : « Ces résultats sont le fruit des choix volontaristes faits par le gouvernement pour redresser les comptes, tout en renforçant les droits sociaux ».
Réforme des retraites, dépenses de santé maîtrisées et régulées, économies sur les dépenses de gestion administrative, modulation des allocations familiales… Les actions mises en place sont nombreuses pour arriver à ce résultat qui se doit d’être conforté dans les années à venir. En effet, certains facteurs comme le vieillissement de la population, l’augmentation des maladies chroniques, les prix exorbitants de certains traitements innovants, la multiplication des maladies infectieuses… pourraient mettre à mal ces résultats ou limiter encore les marges de manœuvre actuelles.