Le Pradaxa est un anticoagulant nouvelle génération, qui nécessite un traitement peu contraignant. Problème : il ne posséde pas d'antidote en cas d'hémorragie.
Un anticoagulant sans antidote contre l'hémorragie
Les médecins biologistes ont fait part de leur inquiétude en écrivant à la ministre de la Santé Marisol Touraine pour l'alerter sur le Pradaxa. Ce médicament, apparu en France il y a cinq ans, est prescrit contre les problèmes de coagulation, parmi lesquels embolies, infarctus, phlébites ou encore AVC.
Le Pradaxa apparaît comme une alternative au Previscan, un anticoagulant efficace mais au suivi très lourd. Néanmoins le Previscan a l'avantage non négligeable de posséder un antidote en cas d'hémorragie, ce qui n'est pas le cas du Pradaxa.
Le Pradaxa, payer plus pour plus de risques
L'Agence du médicament a ainsi indiquer les risques du Pradaxa. Selon le syndicat des jeunes biologistes médicaux, les cas d'hémorragie sont nombreux, et l'issue est parfois fatale. Un antidote doit être injecté d'urgence.
Par ailleurs, l'ancien traitement coûtait 12,50 euros par mois, tandis que la nouvelle molécule revient à 70 euros. Certains s'interrogent donc quant aux pressions qu'exerceraient des firmes pharmaceutiques pour inciter à prescrire le Pradaxa.