L’organisation mondiale de la Santé vient de changer le statut donné au virus Zika qui n’est plus considéré comme une urgence mondiale.
Zika n’est plus une urgence mondiale
Le virus Zika, qui sévit essentiellement en Amérique Latine et dans les Caraïbes depuis 2015 et est la cause de graves microcéphalies chez les nourrissons, avait été décrété comme urgence mondiale en février 2016. Depuis le 18 novembre, l’organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que le virus Zika n’est plus considéré comme une urgence de santé publique de portée mondiale.
L’OMS explique, à propos de cette décision, que : « Comme la recherche a démontré le lien entre le virus Zika et la microcéphalie, le comité d’urgence a estimé qu’un mécanisme technique solide à long terme était désormais nécessaire pour organiser une réponse globale ». Zika ne représente donc plus une urgence de santé publique selon le terme défini par les règlements de santé internationaux.
L’organisation mondiale de la Santé souhaite que le virus Zika soit géré : « […]par l'OMS, les États et les autres partenaires de la même façon que d'autres menaces de maladies infectieuses sont traitées ».
Zika, un défi de santé publique
Mais le virus Zika reste tout de même un véritable défi, car de nombreuses questions restent encore sans réponse. Ainsi, l’OMS souligne : « Beaucoup d'aspects de cette maladie et des conséquences qui y sont liées restent encore à être élucidés, mais cela peut être fait encore mieux par une recherche soutenue ».
Les études sur le sujet vont donc se poursuivre pour lutter au mieux contre la propagation de la maladie dont le vecteur connu est le moustique Aedes, mais pas le seul. En effet, des équipes de scientifiques ont pu découvrir que le virus pouvait se propager par transmission sexuelle et était présent dans le sperme 6 mois après l’infection.
Après de nombreuses recherches sur différents types de vaccins ou de médicaments pouvant aider à lutter contre la maladie, on sait qu’actuellement deux vaccins sont en cours d’évaluation. Les résultats de la phase 1 des tests cliniques sont, d’ailleurs, en cours d’examen.