Le gouvernement avait, le 16 décembre 2013, joué la carte de la facilitation de l’accès aux tests de grossesse, notamment pour préserver l’anonymat des femmes qui en demanderaient un. Pour ce faire, la libéralisation de la vente avait été adoptée.
Un danger de mauvais diagnostic
Jusqu’à présent les tests de grossesse étaient uniquement disponibles en pharmacie mais les grandes surfaces seront bientôt en mesure de les vendre, comme elles vendent déjà les préservatifs et lubrifiants.
Pour les pharmaciens, cette réforme qui permettrait aux femmes d’accéder à ces tests plus facilement comporte des risques, notamment chez les très jeunes filles. En effet, un test de grossesse réalisé trop tôt pourrait s’avérer négatif même en cas de grossesse, les hormones n’étant pas présentes en assez grande quantité dans l’urine.
De plus, le fait de vendre ces tests dans les supermarchés entraîne l’absence d’avis de la part du pharmacien qui reste spécialisé dans la médecine et peut donner des conseils autant sur la manière de réaliser le test que sur les conséquences de ces résultats.
Pourtant, d’autres pays européens, comme l’Allemagne, ont depuis longtemps autorisé la vente des tests de grossesse dans les grandes surfaces. Difficile donc que le gouvernement revienne sur cette décision.