Une étude sur l’alimentation, poursuivie par des chercheurs pendant 32 ans, a permis de conclure aux bienfaits des protéines végétales par rapport aux protéines animales, notamment en ce qui concerne les taux de mortalité et les maladies cardio-vasculaires.
Les habitudes de consommation des protéines
De 1980 à 2012, des chercheurs du Massachusetts General Hospital ont analysé les repas de 131 340 personnes. Ces dernières répondaient régulièrement à un questionnaire afin de décrire leurs habitudes alimentaires. Les scientifiques se sont alors penchés sur la consommation de protéines végétales et animales. Ils ont pu remarquer que sur l’ensemble des participants, 14 % de l’apport protéique moyen quotidien était issu de protéines animales contre 4 % de protéines végétales.
L’équipe de chercheurs s’est ensuite questionnée sur l’état de santé des participants à cette étude de grande ampleur. Les résultats sont clairs pour être en bonne santé, il est préférable d’augmenter sa consommation de protéines végétales en diminuant les protéines animales.
Protéines animales contre protéines végétales
Selon l’étude : « La consommation élevée de protéines provenant de sources animales – viandes rouges particulièrement, transformées et non transformées – a été associée à un taux de mortalité plus élevé, tandis qu'une consommation élevée de protéines à partir de sources végétales a été associée à un risque plus faible de mort ».
Pour aboutir à cette conclusion, les chercheurs ont étudié les causes des 36 000 décès qui ont eu lieu pendant la période de l’étude. 9 000 personnes sont décédées d’une maladie cardio-vasculaire, 13 000 d'un cancer et 14 000 d'autres causes. Après avoir analysé les modes de vie et les autres facteurs de risque, les scientifiques se sont penchés sur la consommation des protéines animales comme la viande, les œufs, le lait… qui, selon les résultats, accroît le taux des décès. D’autre part, ils ont pu remarquer que la consommation de protéines végétales est associée à un taux de mortalité plus faible.
Augmenter sa consommation de protéines végétales
Ainsi, l’étude précise qu’augmenter de 3% sa consommation de protéines végétales réduit le risque de mortalité de 10 % et diminue de 12 % les risques de décès associés aux maladies cardio-vasculaires. En parallèle, une augmentation de 10 % de l’apport de protéines animales est liée à une hausse de 2 % du risque de mortalité et de 8 % des morts liés aux pathologies cardio-vasculaires.