Trois ans après la catastrophe de Fukushima, dont l’anniversaire tombe ce mardi 11 mars 2014, les niveaux de radiation à Tokyo ont retrouvé leur état d’avant le tsunami. Une bonne nouvelle pour les habitants de la ville encore très marqués par l’accident.
Aucun danger pour les habitants
Le monitorage des radiations se fait de manière continuelle dans le monde. Ces radiations sont parfois dues à l’activité humaine mais sont également issue de simples phénomènes naturels tels que les radiations solaires, la dégénérescence des atomes et autres.
Lors de la catastrophe de Fukushima du 11 mars 2011, toutefois, les niveaux de radiation à Tokyo avaient atteint 0,809 microsievert (le 15 mars 2011), soit 24 fois les données normales, pour après rapidement baisser.
Aujourd’hui, selon les derniers relevés, à Tokyo il n’y aurait une exposition que de 0,0339 microsievert soit moins qu’à Paris (0,057 microsieverts) ou à Londres (0,085) microsievert. Aucune de ces expositions ne représente un danger pour l’homme.
Ces niveaux sont, d’ailleurs, complètement négligeables car ils ne sont dus qu’à l’activité naturelle de la nature. En comparaison, selon la Health Physic Society, un vol commercial expose ses passagers à quelques 10 microsieverts par heure de radiations.