Extraits du livre "Ondes & Santé" (Les Editions AMBRE) écrit par Paul Thévenot, pages 66 – 67
L’HOMME SUPERLUMINEUX
Régis Dutheil était agrégé de physique, professeur de physique à la faculté de médecine de Poitiers et chercheur à la fondation Louis de Broglie. C'était un scientifique de haut niveau, spécialiste des particules élémentaires. Il est décédé en 1995. Régis Dutheil est l’auteur d'un livre intitulé L'homme superlumineux (Ed. Sand, Paris). Cet ouvrage a été écrit par le professeur en collaboration avec sa fille Brigitte. Celle-ci prolonge aujourd’hui les travaux de son père. La thèse fondamentale développée par Régis Dutheil a pour objet la structure de notre conscience et celle de l'univers. Les quelques lignes ci-dessous en donnent un résumé très succinct. Le lecteur intéressé aura tout intérêt à se reporter au livre de R. Dutheil ou à ceux écrits par sa fille.
Le(s) monde(s) de la vitesse de la lumière
La lumière se propage à la vitesse de 300 000 km par seconde : c'était jusqu'à maintenant la plus grande vitesse connue qu'une particule puisse atteindre et cette limite semblait infranchissable. Mais, dans les années 1960, deux chercheurs américains, Feinberg et Sudarshan, et un russe, Terlerskij, sans s'être concertés, émettent l'hypothèse qu'il pourrait exister des particules se déplaçant plus vite que la lumière et démontrent la validité de cette hypothèse. Ces particules hypothétiques (à cette date) sont baptisées "tachyons". Depuis, ces tachyons ont été mis en évidence par des observations expérimentales en 1985 en Belgique, puis en 1993 en Allemagne.
On peut en déduire l’existence de trois "types" de mondes de la matière :
Le monde "sous-lumineux" qui est le monde ordinaire, que nous connaissons bien, celui de la physique classique newtonienne.
Le monde "lumineux" de la matière approchant ou atteignant la vitesse de la lumière. C’est le monde de la relativité d’Einstein.
Le monde "superlumineux" de la matière dépassant la vitesse de la lumière.
La nature de la conscience selon Régis Dutheil
L’hypothèse fondamentale de Régis Dutheil concerne la nature de notre conscience et, par contrecoup, celle de l'univers. L'existence de notre conscience n'est pas douteuse. Par contre sa nature n'a jamais été clairement définie. Qu’est-ce que la conscience ?
Pour les matérialistes, c'est une production du cerveau et elle disparaît à la mort.
Pour d'autres, la conscience est un principe spirituel qui survit au corps physique.
Pour Régis Dutheil, c’est la seconde solution qui est la bonne : la conscience n'est pas un épiphénomène de notre cortex cérébral ; elle a une vie propre. Mais elle est de nature matérielle et constituée de deux parties. Il y a en nous, dans notre corps, une conscience partielle ; elle est encore appelée "moi sous-lumineux" et se compose de photons (elle appartient donc au monde "lumineux", le second monde défini dans notre description des mondes de la lumière)
Elle se partage, avec le système nerveux, l'exploitation des informations qui lui parviennent de la conscience totale. C'est elle qui pense, décide et résout les problèmes de la vie quotidienne. Mais la véritable conscience n'est pas celle-là. Ce n’est qu’une fraction de la conscience totale qui, elle, est composée de particules superlumineuses et qui se situe en dehors de notre corps (la conscience totale appartient au 3ème monde, le monde "superlumineux")
Tous les événements de la vie d'un être humain, tout ce qui concerne son existence, figureraient sous la forme abstraite d'informations dans sa conscience totale. Celle-ci contiendrait la mémoire de l'individu, tout ce que contiendrait sa conscience partielle et un nombre incalculable d'informations sur le monde de la conscience lui-même.
Quels seraient les liens entre les deux consciences, et entre consciences et cerveau ?