Depuis la semaine du 22 avril, la France se réjouit de la hausse des températures et profite des premiers rayons de soleil qui marquent pour de bon le changement de saison mais l'arrivée tardive du printemps a entraîné la libération massive du pollen et avec elle, la rhinite allergique saisonnière.
Selon le réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), le retour de la pluie en fin de semaine et début de semaine prochaine, est une aubaine pour les nombreuses victimes de la rhinite allergique saisonnière, plus communément connue sous l'appellation de « rhume des foins ». Elles cesseront pour un temps d'éternuer, de tousser ou de pleurer en raison du pollen mais seront de nouveau ennuyées lorsque les beaux jours reviendront.
Car le passage tardif de l'hiver au printemps a conduit les espèces végétales à libérer simultanément leurs pollens. A Limoges, un record absolu a même été établi : en une journée, ont été enregistrés 1000 grains/m3 d'air de pollens de bouleau.
Les pollens du Chêne, très présents à Bayonne, représentent un risque allergique élevé, de même que ceux du platane, agglomérés dans le sud de la France. Et selon Charlotte Sindt, « Ces deux pollens seront de plus en plus présents sur l'ensemble de la France. »
A ce titre, les médecins recommandent aux patients sujets à la rhinite d'éviter les déplacements entre midi et seize heures, où les pollens sont plus volatiles. Ils les encouragent également à prendre leur traitement.
En dernier recours, il existe une méthode plus radicale, la désensibilisation préventive à commencer quelques mois avant l'avènement du printemps.