La nouvelle loi travail apporte quelques changements au niveau de la santé des travailleurs. Les classiques visites à la médecine du travail subissent, en effet, des modifications.
Une visite d’information et de prévention
Le 1er janvier 2017 et la nouvelle loi travail ont sonné le glas de la visite médicale d’embauche obligatoire et de la visite médicale bisannuelle. En effet, celles-ci sont dorénavant remplacées par une visite d’information et de prévention. Il s’agit pour le professionnel de santé, qui peut être tout autant un médecin qu’un infirmier, d’échanger avec le salarié en lui indiquant les risques potentiels liés à son poste de travail.
Si la plupart des salariés sont concernés par cette nouveauté, les travailleurs de nuit, les postes à risques et les salariés de moins de 18 ans devront, quant à eux, passer un examen médical d’aptitude.
Le suivi médical, qui avait lieu tous les deux ans, se tiendra dorénavant tous les cinq ans sauf pour les travailleurs handicapés, de nuit ou ceux titulaires d’une pension d’invalidité. Ces derniers auront un suivi médical tous les trois ans. Pour les postes à risques, la visite se fera tous les quatre ans.
Offrir plus de temps aux médecins pour les cas spécifiques
La nouvelle loi travail souhaite ainsi permettre aux médecins du travail d’avoir plus de temps pour s’occuper des salariés dont les postes nécessitent un véritable suivi au niveau de la santé. En effet, la pénurie de professionnels spécialisés dans la médecine du travail implique cette réorganisation.
Les médecins du travail se concentreront donc plus sur les cas liés à l’aptitude ou à l’inaptitude suite aux arrêts maladie de plus de trente jours, aux congés maternité ou aux maladies professionnelles. Les salariés ayant des postes ou des profils à risques seront ainsi mieux suivis en matière de santé.