À l’occasion du Conseil stratégique des industries de santé, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé la mise en place de mesures ayant pour objectif de relancer l’industrie de la santé et la recherche en France.
Réformer pour favoriser l’industrie de la santé
Améliorer l’attractivité de la France en matière de santé, voilà le message lancé par Édouard Philippe aux industriels et aux chercheurs spécialisés dans le domaine de la santé. En effet, le Premier ministre a réuni une trentaine de représentants des grands groupes pharmaceutiques français, lors du 8e Conseil stratégique des industries de santé (CSIS), pour exprimer sa volonté de relancer l’industrie de la santé par le biais de différentes mesures.
L’une de ces mesures vise, par exemple, à réduire le délai d’accès au marché pour les nouveaux médicaments. Il est actuellement de 530 jours en moyenne et Édouard Philippe souhaite le baisser à 180 jours, d’ici 2022.
Autre mesure remarquée, la multiplication des autorisations temporaires d’utilisation (ATU). Ces dernières permettent d’avoir recours à certains médicaments avant qu’ils ne possèdent leur autorisation de mise sur le marché (AMM). Le Premier ministre a indiqué sur ce sujet : « Nous allons ouvrir ce dispositif aux extensions d’indications : un médicament autorisé contre le cancer du poumon pourra l’être dans d’autres cancers ».
Concernant les finances, Édouard Philippe promet une croissance de 0,5 % par an minimum, sur trois ans, concernant le chiffre d’affaires des médicaments remboursables. Il a également annoncé l’octroie de deux milliards d’euros pour financer des projets innovants et la recherche. Enfin, il souhaite, en parallèle, créer la première base de données mondiale afin d’assurer une place de leader dans le domaine du Big Data à la France.