L’Anses a présenté un état des lieux sur l’utilisation des additifs contenus dans les aliments transformés. Et l’industrie alimentaire semble être sur la bonne voie, même s’il reste encore de nombreux efforts à faire.
Des produits transformés composés de moins d’additifs
L’étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail s’est penchée sur 30 000 produits, dans 30 catégories différentes (sauf confiserie), entre 2008 et 2016. Et selon cet état des lieux, on peut compter, aujourd’hui, sur 22 % de produits qui sont totalement dépourvus d’additifs. Un changement de la part de l’industrie alimentaire qui coïncide avec la volonté des consommateurs de moins manger d’additifs dans les produits transformés.
Le rapport indique également que pas loin de la moitié des produits analysés se compose de trois substances différentes. De nombreux aliments transformés, comme les viennoiseries ou les glaces, peuvent en avoir encore plus et ont donc encore des efforts à fournir en matière d’additifs. De plus, l’Anses souligne une hausse de l’utilisation de certains additifs, mais il s’agit d’additifs considérés comme non dangereux pour la santé (caroténoïdes, carbonates de sodium, pectines et anthocyanes).
Enfin, il faut également savoir que : « 78 % des produits alimentaires analysés mentionnent au moins un additif dans leur liste d’ingrédients. En revanche, seuls un petit nombre d’additifs sont fréquemment utilisés : sur environ 400 additifs actuellement autorisés, 42 sont retrouvés dans au moins 2 % des aliments et seulement 8 additifs sont identifiés dans au moins 10 % des aliments » selon l’Anses.