Les moisissures aussi bien intérieures qu’extérieures sont la cause de plusieurs maladies respiratoires. Il est donc important de savoir les identifier et les éviter aussi bien chez soi que dans la nature.
Asthme, rhinites allergiques : conséquences du risque fongique
Les moisissures présentes dans l’air sont mises en cause dans différentes maladies respiratoires plus ou moins graves. On parle, par exemple, des rhinites allergiques, mais également de l’asthme. Les symptômes peuvent être variés comme des irritations au niveau des yeux, de la gorge, une toux, le nez qui coule, des maux de tête, de la fatigue ou encore une respiration difficile aboutissant sur une crise d’asthme…
Ces difficultés sont générées par la présence de champignons microscopiques que l’on respire sans le remarquer. Et certaines personnes sont plus fragiles face au risque fongique. Ainsi, les bébés et les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées, celles souffrant d’allergies, d’asthme, de maladies respiratoires chroniques ou ayant un système immunitaire affaibli sont plus concernées par ce problème.
De nombreux logements concernés par les moisissures intérieures
Pour l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), le problème des moisissures à l’intérieur des bâtiments est : « un enjeu fort de santé publique ». Plusieurs raisons sont énoncées comme leurs conséquences sur la santé, mais aussi : « […]la part importante de logements concernés[…]».
Ainsi, l’agence souligne qu’: « entre 14 et 20 % de logements en France présentent des moisissures visibles ». Il faut également savoir que les espèces fongiques peuvent être différentes selon la zone géographique étudiée et les conditions climatiques. Enfin, des difficultés supplémentaires s’ajoutent concernant les champignons intérieurs. En effet, la précarité financière, énergétique ou une sur-occupation du logement peuvent aggraver les risques fongiques.
Les moisissures extérieures dépendantes du climat et de la végétation
Il faut également savoir que les moisissures sont présentes à l’extérieur. On retrouve des espèces comme : Cladosporium, Alternaria, Aspergillus… Elles provoquent le même type de maladies que celles que l’on trouve à l’intérieur des logements.
Et, on trouve plus de champignons dans l’air, en Europe, durant les périodes de l’été et de l’automne. En effet, leur essor est directement lié à la végétation et à la météo. L’Anses précise que les moisissures : « […]correspondent à près de 25 % des contaminants biologiques de l’air qui incluent également les pollens, les bactéries ou encore les virus. »
Au contraire des moisissures intérieures, les moisissures extérieures sont impossibles à contrôler. Il est donc nécessaire pour les personnes les plus fragiles et les enfants de prendre des précautions. Pour cela, l’Anses préconise : « d’améliorer la surveillance des moisissures de l’air extérieur », mais aussi de mieux : « former les professionnels de santé sur les effets sur la santé des moisissures de l’air extérieur[…] »