Le pain, un produit très consommé par les Français, a été étudié de près par 60 millions de consommateurs. Et les résultats indiquent qu’une simple baguette peut contenir de nombreux éléments chimiques comme des additifs, des pesticides, mais aussi trop de sel.
Les mauvaises surprises du pain
60 millions de consommateurs a souhaité se pencher sur la qualité du pain vendu en France. En effet, qu’il s’agisse de baguettes, de pains aux céréales ou complets… ces produits ne sont pas exempts d’éléments chimiques.
Ainsi, l’organisme de défense des consommateurs a étudié cinq familles de produits, à savoir : les pains de mie nature, les pains de mie aux céréales, les baguettes blanches et tradition, les pains boule et les pains complets. 65 références ont été analysées et les résultats mettent en avant la présence de pesticides dans presque un quart d’entre elles. Les pains de mie sont particulièrement concernés.
Autres éléments retrouvés dans le pain : les additifs. Ainsi, 60 millions de consommateurs souligne que pour : « une baguette blanche, pas moins de quatorze additifs sont autorisés ! Leur nombre peut être encore plus élevé dans les pains spéciaux ». Sans parler de l’excès de sel révélé « […]pour la quasi-totalité des produits testés ! »
Pain industriel ou de boulangerie : pas de différences réelles
Et le problème est le même que l’on consomme du pain provenant d’une boulangerie ou de l’industrie alimentaire. En effet, les boulangers utilisent des farines et des assemblages de farine qui contiennent des additifs et des auxiliaires technologiques. Ces farines permettent d’obtenir une qualité régulière et facilitent la fabrication du pain.
Les consommateurs désireux d’éviter les additifs ou l’excès de sel dans leur alimentation ne peuvent donc pas compter sur le pain de leur boulanger pour répondre à leurs besoins. 60 millions de consommateurs préconise donc d’acheter du pain de tradition française ou au levain. En effet, ces pains sont encadrés par la législation interdisant l’utilisation d’additifs chimiques dans leur fabrication.
Le sel est le catalyseur de la mal-bouffe, il permet la consommation, par la masse d’une population non éduquée, de produits industriels ultra-transformés issus de cultures dévitalisées, polluées par les intrants et les pesticides et vendus “au forceps” par un marketing “prédateur” et un lobbying forcené. Chacun est “libre”, en fonction de sa capacité à discriminer “l’information” qui lui est offerte, d’accepter, ou non, ce qu’on lui propose…