Aux États-Unis, 19.000 cancers sont liés à des papillomavirus, notamment le cancer du col de l'utérus. Chez les Américaines de 14 à 19ans, la vaccination contre le cancer du col de l'utérus a divisée par deux le nombre de cas, entre 2003 et 2010.
Aux États-Unis, le nombre de jeunes filles âgées entre 14 et 19 ans souffrant d'infections sexuellement transmissibles (IST) recule. Il a même été divisé par deux avec l'arrivée d'un vaccin anti-papillomavirus commercialisé depuis 2006.
Près de 80 millions d'Américaines adolescentes ou jeunes adultes sont concernées, selon un rapport des autorités sanitaires. Chaque année ce sont environ 14 millions de nouveaux cas, des malades entre autres touchés par le cancer du col de l'utérus.
À titre d'information : seul un tiers des adolescentes américaines est vacciné contre ces virus, « alors que des pays comme le Rwanda ont vacciné plus de 80 % de leurs adolescentes », indique le Dr Tom Frieden. Avec ce taux de vaccination faible, 50.000 jeunes américaines risquent de contracter un cancer utérin au cours de leur vie.
Si ce chiffre reste inchangé, 4.400 jeunes filles à l'année auront un cancer du col de l'utérus durant leur vie, toujours d'après les autorités sanitaires américaines.
« La baisse du nombre d'infections sexuellement transmises par des HPV est plus importante qu'attendue et pourrait s'expliquer par plusieurs facteurs tel l'effet d'immunisation de groupe (plus il y a de vaccinés, moins il y a de risques, ndlr), une plus grande efficacité du vaccin ou un changement des comportements sexuels », informe le Dr Lauri Markowitz.
« Ce recul est encourageant vu le fardeau important pour la santé et l'économie des maladies liées à l'infection par des HPV », ajoute-t-elle.
Les spécialistes de santé recommandent trois injections du vaccin anti-papillomavirus étalées sur six mois, pour les jeunes filles dès 14-15ans, du moins au début de la vie sexuelle de la femme.