Une équipe de scientifiques japonais vient de publier les résultats d’une expérience sur la maladie de Parkinson, dont les effets peuvent être améliorés grâce à des cellules souches.
Parkinson : une maladie encore mal connue
Aujourd’hui, la maladie de Parkinson touche plus de 10 millions de personnes dans le monde. Cette pathologie neurologique dégénérative et chronique touche le système nerveux et engendre des troubles des mouvements. Les gestes sont ralentis, des tremblements apparaissent et sont souvent suivis de problèmes cognitifs.
Les causes sont encore mal connues, on pense à des prédispositions génétiques et des facteurs environnementaux. Malgré cela, on a, tout de même, pu étudier différents phénomènes liés à cette maladie qui permettent de faire avancer la recherche. Par exemple, on sait que les organismes des patients sont touchés par des problèmes liés à la dopamine. Pour y remédier, des médicaments imitant les effets de la dopamine sont donc utilisés pour traiter les malades, mais leur action n’est pas sans effets secondaires.
Des neurones dopaminergiques pour lutter contre la maladie de Parkinson
Des chercheurs japonais se sont donc penchés particulièrement sur ce problème de dopamine pour trouver une solution à la maladie de Parkinson. Ils ont mis en place une étude, publiée dans la revue Nature, pour tester des cellules adultes humaines reprogrammées afin de donner des neurones dopaminergiques.
Ces neurones dopaminergiques ont ensuite été injectés dans des cerveaux de singes, eux-mêmes touchés par la maladie de Parkinson. Les scientifiques ont pu examiner l’évolution des primates pendant deux ans et ont observé une réelle évolution dans leurs mouvements. Les singes se déplaçant plus rapidement et ayant retrouvé une partie de leurs mouvements spontanés, l’expérience semble être une réussite.
Les chercheurs souhaitent, aujourd’hui, confirmer l’efficacité de leur traitement et la sécurité des cellules avant d’organiser un essai clinique dès la fin de l’année 2018.