À partir du 20 février, le ministère de la Santé et le CNSPFV lancent une campagne nationale concernant la fin de vie et les dispositifs légaux s’y appliquant. Une manière d’inciter les Français à en parler pour faire connaître leur volonté.
La fin de vie, et si on en parlait ?
La fin de vie est un sujet difficile qui occupe peu l’esprit des Français préférant éviter d’y penser. Il est pourtant nécessaire de faire connaître ses dernières volontés à ses proches ou à un professionnel de santé. C’est en résumé le message qui est donné par la nouvelle campagne « La fin de vie, et si on en parlait ? ». Elle est lancée par le ministère de la Santé avec le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV), à partir du 20 février. Télévision, presse, Internet… Une vidéo et des affiches seront diffusées jusqu’au 20 mars sur différents médias afin de toucher un maximum de personnes.
Un site Internet dédié est également mis en ligne. Sur Parlons-fin-de-vie, on retrouve tout autant des informations sur ses droits que sur les soins palliatifs, les aides financières ou des moyens pour trouver de l’aide.
On peut également accéder à des informations par le biais d’un numéro de téléphone : 0 811 020 300.
Une législation en pleine mutation
Cette campagne fait suite à différents changements dans la législation française concernant la fin de vie. Des décrets et arrêtés ont ainsi été publiés à propos de la sédation profonde et continue rendue accessible aux malades en fin de vie. Ils prévoient également la possibilité de donner des directives anticipées dans le cas d’une impossibilité à communiquer ses volontés à l’approche de la fin.
Le don d’organes est aussi un sujet important dont on peut parler à l’avance pour communiquer son accord ou son désaccord. Pour éviter de tomber sous la coupe du principe du consentement présumé ou pour ne pas obliger sa famille à prendre cette décision, les Français peuvent faire connaître leur volonté de refuser le don d’organes en s’inscrivant sur le registre national des refus.