Au Cameroun, la rupture de stock des antirétroviraux a été observée depuis le début du mois de mars dans les (UPEC) Unités de Prise En Charge et préoccupe les autorités sanitaires.
Il s’agirait d’un véritable choc pour la population camerounaise où la prise en charge des personnes atteintes du virus du Sida représente une priorité pour le Gouvernement camerounais. Selon les responsables du Comité de lutte contre la pandémie, le Cameroun dépenserait plus de 490,9 millions de francs CFA (soit un million de dollars) afin d’accéder aux soins et traitements destinés aux adultes et aux enfants touchés par le virus.
Bien que des campagnes de sensibilisation et de prévention concernant le VIH soient réalisées le virus continue de faire des morts au Cameroun. Les décès liés à la maladie se compteraient en milliers selon les chiffres du plan stratégique de lutte contre la pandémie. Certaine association telle que POSITIVE-GENERATION dénoncerait les ruptures de traitements antirétroviraux dans les structures de prise en charge des victimes du VIH.
C’est depuis le début du mois de mars qu’une certaine difficulté en matière d’accessibilité aux soins et traitements auraient été observée. Le manque d’antirétroviraux exposerait les personnes atteintes à un danger de mort, en effet les antirétroviraux amélioreraient entre autres, la qualité de vie des malades tout en diminuant une certaine morbidité et mortalité des personnes atteintes.
La rupture de stock d’antirétroviraux engendrerait l’apparition des virus résistants entr