La publication d’une étude de CLCV nous en dit long sur la composition du poisson pané et autres recettes à base de poisson et notamment sur les quantités qui sont assez faibles.
Des quantités de poisson assez faibles
CLCV, association nationale de défense des consommateurs et usagers, a décidé de mener une enquête concernant les produits à base de poisson que l’on peut trouver dans les supermarchés. Poissons panés, rillettes, brandades, surimis, hachés, soupes, parmentiers, ce sont sept grandes catégories de produits qui ont ainsi été passées au crible à travers 237 produits de grandes marques ou de distributeurs.
Globalement, ce qui ressort de cette nouvelle étude est que les quantités effectives de poisson dans ces produits de grande consommation sont assez faibles. Ainsi, les soupes en contiennent de 15 à 45%, et en moyenne les brandades et parmentiers en possèdent 27%, le surimi 35%, les rillettes 58,4%, les hachés 73,8%. Les poissons panés, quant à eux, détiennent souvent moins de 50% de poisson.
D’ailleurs, CLCV souligne également que : « Globalement, les panés destinés aux enfants semblent de moins bonne qualité que les autres : ils contiennent moins souvent de filet (30 % au lieu de 52 %) et sont sensiblement moins riches en poisson (et donc en protéines) du fait de l’ajout notamment de purée de pommes de terre ou du fromage. En outre, ils sont aussi un peu plus riches en sel, sucre et matières grasses saturées ».
Plus de chair et moins de filet
L’exemple des poissons panés pour les enfants contenant peu de filet n’est pas unique. En effet, CLCV indique dans son étude que souvent les produits transformés sont cuisinés à base de chair de poisson comme dans les surimis, les rillettes, les parmentiers… par exemple. Seuls 24% des produits testés contiennent des filets de poisson.
CLCV demande donc aux pouvoirs publics d’intervenir afin que l’étiquetage de ces produits soit plus clair pour le consommateur. En effet, seuls les surimis indiquent actuellement leur composition à base de chair. Les autres produits n’étant pas soumis à la même réglementation n’ont pas cette obligation. Pourtant, tout comme les quantités de poisson, que l’on retrouve de plus en plus sur les étiquettes, le consommateur aimerait certainement pouvoir identifier s’il mange de la chair ou du filet lorsqu’il achète des produits à base de poisson.