Emmanuel Macron a présenté son plan pauvreté qui se décline en 5 engagements et 21 mesures. L’une d’elle concerne la complémentaire santé, avec certains changements afin d’inciter les personnes modestes à utiliser le dispositif déjà mis en place, mais réadapté.
Plan pauvreté : fusionner l’ACS et la CMU-C
La stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté d’Emmanuel Macron, président de la République, présentée le 13 septembre, liste 21 mesures devant permettre de soutenir les personnes en difficulté. Elles favorisent notamment l’aide envers les enfants, les jeunes, les familles et les retraités.
À propos de la santé, l’une des mesures de ce plan pauvreté concerne l’accès à une complémentaire santé. En effet, aujourd’hui, il existe deux systèmes distincts d’aide à la santé. D’un côté, la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et, de l’autre, l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS). Mais de nombreuses personnes non pas recours aux aides auxquelles ils ont droit. Pour pallier ce problème, le plan pauvreté prévoit donc d’intégrer : « l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé dans la couverture maladie universelle complémentaire ». La participation financière serait inférieure de 1 euro par jour pour les personnes en bénéficiant.
Avec cette mesure, le non-recours, qui est d’environ 50 % pour l’ACS, devrait diminuer. Ainsi, au total, plus de 200 000 personnes supplémentaires pourraient, à l’avenir, profiter de la CMU-C, permettant ainsi d’améliorer le panier d’offre pour 1,4 million de personnes.