Selon l’Organisation mondiale de la Santé, la pollution environnementale, que l’on peut, aujourd’hui, éviter, est la cause de nombreux décès d’enfants dans le monde.
Pollution environnementale : des chiffres alarmants !
1,7 million de décès d’enfants par an dans le monde et un quart des décès d’enfants de moins de 5 ans, voici deux chiffres alarmants concernant la pollution environnementale. Ils ont été publiés, au mois de mars, dans deux études menées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Le docteur Margaret Chan, directeur général de l’OMS, souligne à ce propos que : « Les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables à la pollution de l’air et de l’eau, car leurs organes et leur système immunitaire sont en cours de développement et leur organisme, notamment leurs voies respiratoires sont de petite taille ».
Pollution de l’air, insalubrité de l’eau, problèmes d’assainissement, recyclage des déchets… Les raisons qui, aujourd’hui, sont la cause d’un grand nombre de décès chez les plus jeunes peuvent être évitées grâce à des interventions ciblées pour réduire les risques environnementaux.
Éliminer les risques environnementaux
Les solutions sont donc là, mais les interventions pour réduire la pollution ne sont pas suffisantes et de nouveaux dangers apparaissent même. C’est le cas, par exemple, avec les déchets électroniques et électriques s’ils sont mal recyclés. L’OMS indique qu’ils : « exposent les enfants à des toxines qui peuvent entraîner une diminution des aptitudes cognitives, un déficit de l’attention, des lésions pulmonaires ou encore un cancer ».
Certaines actions doivent donc être mises en place rapidement comme l’amélioration des conditions d’assainissement et d’hygiène, mais également l’accès à l’eau potable et la lutte pour un air intérieur et extérieur plus pur. Logement, agriculture, industrie, urbanisme… tous les secteurs sont touchés et peuvent être améliorés.
Pour le docteur María Neira, directeur du département santé publique, déterminants sociaux et environnementaux de la santé de l’OMS : « Si nous investissons en vue de supprimer les risques environnementaux pour la santé, par exemple en vue d’améliorer la qualité de l’eau ou d’utiliser des combustibles plus propres, les bienfaits pour la santé seront considérables ».