« La Sécurité sociale est tout à la fois un projet de société, une politique voulue par les hommes de l’État, un élément du droit positif, , une organisation originale d’un « service public », un mode de garantie du risque social et un moyen supposé de résoudre ce problème social que serait aux yeux de certains observateurs, le risque social des personnes. » Georges Lane, La sécurité sociale et comment s’en sortir. Elle devait assurer la population contre les risques sociaux de toute nature santé, retraite etc. mais aussi garantir le plein emploi en corrigeant les défauts du marché et les abus du capitalisme.
C’est une construction artificielle qui détruit les Droits Naturels. Cela perturbe l’harmonie des échanges et entraîne des problèmes économiques et sociaux récurrents. L’exact contraire du but recherché. On ne peut bâtir une société juste sur la spoliation légale et la solidarité forcée. La Sécurité sociale ne pouvait pas atteindre ses objectifs pour ces raisons structurelles. Le système tarit ses propres sources d’approvisionnement. Sa création a induit la mise en place d'une énorme réglementation qui sclérose le marché du travail, nuit à la fluidité économique entraînant les difficultés économiques récurrentes. Ainsi a été enfanté le chômage structurel et croissant que le système était sensée combattre. Ses ressources sont essentiellement assises sur les cotisations sociales prélevées sur les richesses que produisent les gens par leur travail. Le chômage réduit l’assiette des prélèvements.
Le système vit d’un énorme racket légal sous la forme de charges sociales obligatoires et des divers impôts sociaux. Ceux-ci grèvent la compétitivité des entreprises et empêchent le libre choix par les personnes. À peine collectées ces sommes immenses sont dépensées. Pour aider les uns il faut sans cesse piller les autres, c’est de la cavalerie. Le déficit est donc inhérent au système qui ne peut se passer du recours à l’emprunt. Pour lutter contre le déficit les hommes de l’État ne conçoivent d’autre moyen que d’augmenter les prélèvements. Ils ne font qu’aggraver la situation économique.
Il conduit à des gaspillages directs, mais aussi à des faux délits et au gaspillage de ressources dans un système répressif important. La Sécurité sociale a donné naissance à un nombre infini de faux droits qui sont des droits à spolier autrui. Ils nécessitent pour être appliqués un appareil répressif puissant, grand consommateur de talents et de moyens. Ces derniers trouveraient naturellement à s’occuper dans des services utiles à tous dans une société libre où l’État, sobre et efficace, veille seulement au respect des Droits individuels.
La machine Sécurité sociale était condamnée le jour de sa naissance. Si les Français veulent « faire quelque chose » pour bénéficier d’une véritable sécurité sociale ils doivent avoir le courage de se prendre en charge, de retrouver leur liberté de choix. C’est la liberté économique.
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